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Crise de guérison



Lorsque le processus d’auto-guérison se trouve favorisé par l’apport d’énergie l’organisme peut répondre de manière désagréable à cette stimulation. Nous remarquons par exemple que les migraines se remettent à lancer ou que les intestins se tordent. Cela s’effectue pendant le soin énergétique ou plus souvent quelques temps après. En effet, le corps sort de ses structures habituelles et trouve un nouvel équilibre. Il se trouve tiraillé entre l’ancien et le nouveau fonctionnement. La personne peut ressentir un malaise ou une sorte d’état vaporeux. La conscience individuelle doit s’adapter à la transition physique et énergétique. Le thérapeute essaie dans la mesure du possible de ne pas forcer les résistances de la personne. Ainsi, le déroulement demande un certain nombre de séances et du temps. Même si nos exigences prennent le devant, nous devons respecter et accepter l’évolution de l’organisme comme progressive. Chaque session permet de travailler sur un aspect sous-jacent au problème jusqu’à rééquilibrage.

Les douleurs et blocages indiquent un vide d’énergie à un ou plusieurs endroits. Ces « trous » que nous pouvons sentir dans l’aura de la personne reflètent des déviations des flux informationnels. Rétablir le passage de ces souffles reste la priorité du thérapeute. La vie s’appuie sur des échanges incessants. Un manque de dynamisme apporte l’arrêt parfois total des processus physiologiques. Pour rendre de la vitalité à l’organisme, nous stimulons le passage de l’énergie. Cependant, comme sur une autoroute bloquée par un accident, l’accumulation excessive peut empêcher le passage des forces d’intervention. Dans ce cas, il faut débalayer la zone. Cela ne s’effectue pas sans heurt. Nous voyons parfois apparaître des gênes que nous nommons crises de guérison associées à la libération corpo-émotionnelle. Comme indiqué en homéopathie, une recrudescence des symptômes signifie un appel du corps au rétablissement. Mais il arrive que la poussée soit violente. Dans ce cas, le thérapeute tente par les moyens qui lui sont propres de limiter l’impact énergétique.

La crise de guérison représente la prise de conscience individuelle de la souffrance enfermée en soi-même. La vie nous appelle à regarder et prendre du recul sur nos actes. Cependant, nous ignorons souvent ces signaux subliminaux. La souffrance ramène à une réalité concrète d’expression de nos blocages. Bien que nous nous sentions démunis face à ces informations incompréhensibles, nous pouvons apprendre à les écouter. Certaines analyses comme l’approche psycho-émotionnelle peuvent nous soutenir dans notre démarche personnelle. Le corps agit de façon symbolique. Ainsi les situations nous amènent à en avoir plein le dos, les jambes sciées ou à nous retourner la rate au court bouillon. Un déroulement rapide de cette prise de conscience passe par un brassage énergétique important que le corps ne se trouve pas toujours prêt à supporter. Le meilleur moyen d’atténuer les symptômes douloureux lors de ce rééquilibrage consiste à lâcher-prise sur les peurs, les attachements psycho-émotionnels et le doute. La confiance dans le rétablissement spontané nourrit une attitude physio-énergétique de santé.

La crise de guérison au-delà de son aspect désagréable manifeste la levée d’un blocage important. Nous pouvons travailler en yoga, qi gong, en danse ou en théâtre, dans notre jardin ou dans la forêt pour reprendre contact avec notre nature essentielle. En accueillant le processus intérieur, nous favorisons la transformation. Tel un ver dans sa chrysalide, nous prenons patience jusqu’à maturation. Nous nous préparons et la crise de guérison nous appelle à cette concentration. Ce que le thérapeute nous aide à intégrer et comprendre, nous l’acceptons en nous ouvrant à notre potentiel véritable. La disponibilité mentale favorise le passage des énergies. Nous souffrons moins avec une ouverture individuelle fluide. Le positif et le négatif vont de paire. Sentir une gêne face au changement consiste en un ordre logique des choses. Mais se retenir et se recroqueviller pour empêcher cette évolution enracine nos contraintes intérieures. Nous pouvons travailler à ne plus refuser ce qui se présente jusqu’à trouver la joie et l’équilibre.

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