Etude de cas : acouphènes

Femme de 45 ans se plaint d’acouphènes depuis quelques mois. Les bruits apparaissent comme des sifflements qui ont augmenté au fur-et-à mesure pour devenir quasi permanents. Personne angoissée qui présente depuis quelques jours un nœud à l’estomac. Sommeil perturbé. Elle présente un certain embonpoint et un manque de dynamisme.

Les acouphènes se présentent comme des sifflements, l’atteinte est donc aigüe (plénitude). Cela manifeste une montée de l’énergie yang probablement liée au dérèglement digestif et à un problème au niveau du Foie. La terre (Rate-Estomac) qui enracine et le bois (Foie-Vésicule Biliaire) qui s’élève sont en conflits. En fond, nous observons un vide d’énergie progressif qui s’est aggravé ces derniers mois. D’abord le système digestif n’effectue plus son travail correctement d’où la lourdeur physique et l’apathie. Puis les reins sont à plats puisque l’organisme tire sur les réserves. Cela se reflète dans les craintes nombreuses. Le nœud à l’estomac se lie à la fois à la stagnation d’énergie et aux problèmes affectifs.

Nous travaillons sur un dégagement du plexus. Nous localisons une sensation de lourdeur sur le F. Nous induisons un mouvement libérateur sur la montée/descente d’énergie de cet organe principal responsable des sifflements. Puis nous commençons à apaiser l’aspect affectif. Une sensation de tension au niveau du chakra du cœur s’ensuit d’une détente et d’un rayonnement chaleureux. Nous constatons que l’estomac commence à se dénouer. La personne le ressent également. Elle me dit d’ailleurs avoir du mal à s’exprimer et souvent tout garder pour elle. Nous passons sur la zone intestinale. Ici il y a toujours une grande accumulation. En équilibrant les duretés et les mollesses, nous massons énergétiquement pour favoriser le transit. Finalement, nous énergétisons les reins et la zone du nombril pour renforcer les réserves de l’organisme.

Nous nous revoyons une semaine plus tard. La femme se sent plus détendue et les sifflements ont baissé en journée. Cela indique que le yang s’est calmé et ne monte plus à la tête de manière désordonnée. Par contre, le soir la sensation revient avec en plus un bourdonnement. Les soins énergétiques agissent et révèlent le vide d’énergie profond avec ce bruit plus sourd. Nous effectuons un test sur le plexus. Celui-ci vibre plutôt tranquillement. Nous continuons sur l’apaisement à ce niveau (F-E). Puis nous nous concentrons sur le nombril qui correspond au deuxième chakra Swadhistana. Il exprime notre vitalité et notre créativité. Son dérèglement implique une non-gestion des situations et une difficulté d’engagement (lourdeur) ce qui correspond au profil de la personne. En énergétisant ce centre, nous ramenons un ordre symbolique (sexualité, masculin/féminin, parents, famille, amour) ainsi qu’une confiance en soi et dans la vie. Quelques jours plus tard, la femme m’envoie un message pour m’indiquer qu’elle se sent globalement bien, prête à affronter ses difficultés. Les sifflements ont quasiment disparu et elle a un sommeil bien meilleur.