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Information, adn et émotion



Au XVIIIe siècle, le botaniste et zoologiste Lamarck évoquait l’influence de l’environnement sur le caractère génétique des espèces. Darwin adhèra à cette vision et proposa trois postulats. Le premier consistait en le fait que tous les organismes procèdaient d’un ancêtre commun. Le second que le hasard provoquait des mutations. Le troisième et dernier que ces transformations persistaient si elles s’adaptaient à l’environnement. La recherche sur la santé invite à une nouvelle réflexion quant à l’hérédité et au développement des maladies de notre siècle moderne. Quelle part imputer au contexte humain dans l’apparition et la guérison des problèmes physiques ? L’effet placebo s’intègre également aux questions actuelles. Ce dernier relève d’un fonctionnement mal compris d’auto-régénération du corps selon certains états psychiques. Un conditionnement adapté implique une favorisation de la cicatrisation, de la régénérescence cellulaire et de l’afflux sanguin nutritif dans les tissus.

Notre information génétique contenue dans les brins d’ADN a selon les découvertes récentes la possibilité d’évoluer et de réagir à notre environnement. La prix Nobel Elisabeth Blackburn et la psychiatre Elissa Epel étudièrent le vieillissement anormal d’un certain nombre de mères d’enfants handicapés. La dégradation physique naturelle se lie à la destruction des télomères, sortes de boucliers situés aux extrémités des chromosomes. Les deux chercheuses mirent en avant la détérioration prématurée de ces protections du fait des paramètres anxiogènes familiaux. Elles notèrent également l’action inhibitrice ou excitatrice des émotions sur certains gènes. Cela révélait le lien intime entre notre for-intérieur et l’activité au sein des cellules. Nous pourrions évoquer une autre expérience. Les scientifiques isolèrent un prélèvement d’adn humain dans un tube fermé à l’intérieur d’une pièce close. Le sujet se trouvait soumis à un ensemble d’images provoquant des réactions émotionnelles relevées chez lui. Les chercheurs s’aperçurent d’une torsion simultanée des hélices adn pour une émotion négative tandis qu’une décontraction apparaissait avec une induction positive. L’information se transmettait de manière immédiate indépendamment de la séparation entre l’extrait d'adn et l’individu d'origine.

Les travaux sur l’influence de l’environnement sur le gène ont mené à la création d’un nouveau domaine d’exploration : l’épigénétique qui signifie « en-dehors du gène ». Dans les années 1930, un professeur de l’université de Cambridge, Conrad Waddington fit des études sur une drosophile couramment appelée la mouche du vinaigre. Il analysa l’évolution de l’aile arrière en exposant les œufs à de l’éther. Après plusieurs répétitions sur des générations successives, il observa une modification au niveau de ces ailes qui se transmettait à la descendance même sans exposition. Nous pouvons maintenant nous poser la question de la bienfaisance du contexte familial et social sur nos enfants. Citons l’exemple d’un couple dont l’enfant fut diagnostiqué à trois mois comme porteur d’une déformation en bec de lièvre. Le médecin suggèra un travail sur l’affection des parents vis-à-vis de l’enfant à naître notamment de la part de la mère. La femme commença à accepter son enfant, le câlina, le caressa par le ventre. Six mois plus tard, à la grande joie de tous, le bébé apparut comme tout à fait sain. Plus aucune défiguration. Ce genre d'expérience prône l'ouverture et la non-fatalité quant à l'apparition d'un problème physique. Voyons que la réaction du corps correspond à une réponse face à un contexte particulier. Un reflux acide indique un refus d’une situation vécue comme un empoisonnement qui me brûle l’intérieur. Une épine calcanéenne invite à l’assurance et à l’économie de soi dans une expérience déplaisante, qui me transperce le pied ou l’épaule, m’empêchant d’agir. Une myopie me protège du monde extérieur et enracine un refus d’un contexte dangereux et douloureux pour moi-même. Chaque expression de maladie concerne une carapace et un enjeu précis. Chaque corps possède par ailleurs ses propres solutions. Mais à long terme ces protections se transforment en fardeau lourd. Pourrions-nous par les observations des paragraphes précédents influer sur le code génétique ? J’évoque ici les problèmes auto-immunes. L’alliance de la déficience de plusieurs organes dans leurs fonctions physiologiques et énergétiques favorise l’apparition de codes erreurs dans les cellules menant à une activité destructrice pour le système physique. Le travail énergétique oriente les flux informationnels et invite un équilibre physique et psychique. Il propose donc une possibilité de rétablissement ou en tout cas d’amélioration.

Nous avons observé que dans un certain nombre de maladies héréditaires, le travail sur l’environnement de la personne ainsi que sur les champs énergétiques rétablit un fonctionnement sain et amène à l’auto-guérison. Citons le cas d’un homme atteint du syndrome de Raynaud. La circulation sanguine se bloque aux extrémités par exposition au froid ou à un stress émotionnel. Nous constatons que l’émission d’un flux énergétique au niveau des mains améliore la circulation sanguine de manière temporaire. Mais les effets ne perdurent pas longtemps. Une semaine tout au plus. Nous creusons pour déceler les liens potentiels, sachant que la circulation sanguine selon la médecine chinoise se joue par le travail de la Rate et du Foie, en lien avec l’énergie du Poumon, du Rein et du Coeur. Nous observons effectivement une déficience de la Rate et du Rein. Nous allons tenter de travailler au niveau de l’équilibre Yin-Yang ce qui a trait à l’hérédité ici et au génome. Après trois séances à une semaine d’intervalle chacune, l’homme rapporte ne plus souffrir autant du froid en cette période d’hiver et pouvoir sentir ses mains même en extérieur. Il présente toujours un refroidissement important mais tolérable. Il dit d’autre part vivre plus de confiance en lui et moins de stress. A la mesure, nous vérifions que les énergies sont bien remontées. Le renforcement indique une meilleure gestion informationnelle au niveau primaire cellulaire.

Les découvertes de ces deux derniers siècles invitent à une compréhension plus large du domaine génétique et l’ouverture à des facteurs d’influence environnementaux. Nous comprenons bien comme l’alimentation joue sur nos tendances à développer ou non différents types de maladie, mais nous ignorons encore fortement comme le facteur affectif prend sa place dans notre santé. La gestion des flux informationnels peut équilibrer les aspects physiques et psychiques intimement liés par ailleurs. Le travail au niveau de l’adn et la relation aux émotions propose des pistes de recherche sur de nouveaux protocoles de santé. En prenant soin d’une personne, nous la soutenons concrètement au sein même de ses cellules. Bien qu’invisible, cette aide précieuse formule une réalité aux ressources insoupçonnées comme l'évoque la physique quantique. Nous espérons que les recherches et les partages d’informations entre scientifiques et praticiens en énergétique portent les fruits de la Science Moderne. Pour un monde plus conscient de l’équilibre subtil entre les êtres.

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