Le travail à distance pour les soins énergétiques soulève un certain scepticisme. Nous pourrions avoir l’impression que cela signifie moins de performance, moins de précision et plus d’imprédictibilité voire un complet non-sens. En effet, comment le corps humain pourrait-il réagir à quoi que ce soit sans contact ni échange avec le praticien ? Question pertinente à bien des égards. Avant de proposer quelque explication, effectuons un bond en arrière au temps d’Isaac Newton. Au XVIIe siècle, ce dernier établit la loi de l’interaction gravitationnelle. Il évoque l’existence d’une force invisible qui nous maintient sur terre et explique le mouvement les astres dans le ciel. Comment une aussi brillante idée lui est-elle venue ? Alors qu’aucun élément apparent ne nous suggère une telle chose. Nous serions-nous même posé la question si nous n’en avions eu connaissance à l’école ? De telles découvertes foisonnent à travers l’Histoire de l’Homme. Pourquoi ne pourrions-nous pas faire preuve d’ouverture quant il s’agit des soins énergétiques ?
Pourquoi une personne réagit-elle proprement ou non à un traitement ? Qu’en est-il des rémissions spontanées ? Comment le corps peut-il vieillir d’un coup après un choc émotionnel ? Quels secrets renferme la longévité de certaines peuplades ? L’explication biologique doit-elle s’ouvrir à des phénomènes bio-électromagnétiques ? Tant de pistes que nous pourrions explorer de bien des manières. Nous nous contenterons d’envisager ici la tradition énergétique selon la Physique Quantique. Quoique facilement détournée, cette dernière nous offre un puits de connaissance face à l’incompréhensible potentiel du vivant. Considérons l’espace-temps non comme une ligne mais comme un ensemble de boucles, un réseau de mailles en trois dimensions. Certains chemins permettraient de retourner en arrière tandis que d’autres contacteraient des espaces futurs. En parcourant ces différents trajets notre perspective d’un passé, présent et futur perdraient son sens. Nous nous rendrions compte alors que tout se joue en un éternel point présent.
Des exemples d’expériences étonnantes foisonnent aujourd’hui. A l’université de Berkeley en Californie, le chercheur Graham Fleming a étudié le trajet des photons entre l’épiderme de la plante et les cellules de transformation de l’énergie. Théoriquement si le parcours s’effectuait de manière aléatoire, il faudrait un temps très long pour que la particule lumineuse parvienne à bon port. Or la transmission ne prend qu’une fraction de seconde. Avec une série d’expériences il comprend que le photon traverse la plante de manière quantique. Expliquons le phénomène. Une particule subatomique prend deux configurations. Soit elle agit comme un corpuscule à l’état matériel, observable et localisable, soit elle s’étale comme onde indiscernable potentiellement présente à plusieurs endroits à la fois. Dans notre explication, le photo se comporte comme une onde et parcourt le végétal en explorant tous les chemins possibles. L’information immédiate lui permet alors de choisir le trajet le mieux adapté. Incroyable puisque cela défie la logique classique de l’espace-temps linéaire.
Penchons-nous maintenant sur le corps humain. Nos composants atomiques forment des agrégats appelés molécules. Notre organisme se trouve constitué principalement d’eau et chaînes carbonées. Ces micro-édifices réagissent à un ensemble de phénomènes vibratoires structurants ou désordonnants. Par exemple, les champs électro-magnétiques animent les atomes en fonction de leurs fréquences. Nous observons le processus lors de l’utilisation du micro-onde qui déclenche l’agitation des molécules d’eau. Autre manifestation, nous remarquons des organisations géométriques en plaçant du sable sur une plaque soumise à différents sons. La forme d’onde, motif du signal, implique une réaction du matériau. Dans les phénomènes de résonance nous obtenons une amplification de la vibration jusqu’à rupture parfois comme pour le cristal. Voyons que les pensées et émotions correspondent à l’émission de divers signaux électro-magnétiques commandés par le cerveau. Cela expliquerait-il le pressentiment du danger entre deux jumeaux ou une mère et son enfant ?
Le travail à distance s’appuie sur la relation de conscience et l’omniprésence de l’énergie. Nous pourrions évoquer le phénomène d’intrication pour expliquer la capacité d’action immédiate malgré la séparation. Les particules communiquent sans délai indépendamment de l'éloignement. Par parallèle, le praticien expérimenté acquière une disposition d’échange avec l’environnement. Par suite, il devient capable de sentir les flux énergétiques quelle que soit la distance. Il attire à lui les éléments extérieurs et transforme l’information perçue de manière adaptée. Comme pour une eau trouble, les éléments lourds vont plonger et se désagréger tandis que les composants purs vont se manifester. Cependant, l’intervention d’un énergéticien ne fonctionne pas de manière systématique. En effet, l’énergie bouge selon une intelligence et des codes dépassant la compréhension intellectuelle. C’est pourquoi le praticien travaille à un état de neutralité et de disponibilité total. Rappelons-nous qu’émotions et pensées font partie d’un spectre vibratoire. Ils ne doivent pas interférer dans le soin.
Bien que le chapitre ne soit pas clos, nous pouvons accorder du crédit à l’expérience de nos ancêtres. En effet, les soins à grande distance existent depuis l’Antiquité et probablement bien avant. Nous ne connaissons pas encore tous les tenants et les aboutissants qui satisferaient notre curiosité intellectuelle. Et force est de constater que beaucoup de mystères nous échappent encore. Cependant, la pratique et l’expérience, l’ouverture scientifique et la recherche de nombre de praticiens ouvrent les perspectives de notre civilisation. Le progrès et la connaissance avancent continûment. Les impossibilités d’aujourd’hui forment le germe de la culture de demain. Si nous osons plonger dans l’inconnu, nous découvrirons encore bien des trésors. Cette invitation à l’exploration du monde et de la nature nous rapproche imperceptiblement de nous-même et de notre origine. Qui sait, peut-être prendrons-nous réellement conscience un jour que tout se connecte avec le Tout ?
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