Notre corps s’appuie sur un ensemble d’échanges d’information. Par les interactions microscopiques, les atomes tiennent une structure qui se développe macroscopiquement. Grâce à ces liaisons quantiques, la matière tient sa cohérence. Une atteinte comme lors d’une irradiation peut venir désorganiser le tout, provoquant de graves dommages. De même lors d’un accident ou d’une agression virale ou bactérienne, les structures organiques menacent de s’effondrer. L’hygiène de vie permet d’apporter la matière ainsi que l’équilibre homéostasique nécessaires au bon fonctionnement du corps. Le travail énergétique quant à lui consiste à moduler les flux informationnels afin de régénérer, renforcer ou libérer les structures physiques. Approfondissons notre point de vue.
Comment procèdent les flux vitaux dans l’auto-guérison ? L’information s’organise au niveau quantique. Tout d’abord, l’influence de la conscience du guérisseur détermine la configuration des éléments subatomiques. Les niveaux d’énergie de l’atome s’adaptent aux nécessités macroscopiques. Comme décrit dans les observations de Graham Fleming sur le cheminement de la lumière à travers les plantes, il s’effectue une sélection rétrospective par une exploration intelligente simultanée. Les flux informationnels déterminent la meilleure voie à prendre selon tous les potentiels présents. De ce fait, le travail énergétique établit les processus physiologiques de réparation en parfaite synchronicité avec l’état de la personne, le guérisseur ainsi que les situations environnantes et distantes. Cette action s’actualise à chaque instant dans un ensemble complexe de causes et conséquences sur une échelle de temps non linéaire.
Lorsqu’un os se casse, il s’effectue différentes opérations de revitalisation. La première phase inflammatoire repose sur la mise en place d’un tissu de granulation afin réparer superficiellement la lésion. Dans un second temps, un cal fibreux colmate la plaie. Enfin, la troisième phase voit le renforcement osseux pour retrouver la dureté originelle. Mais il faut compter des mois voire des années avant que la structure reprenne sa condition optimale par l’épreuve des torsions et mouvements. Si certaines conditions gênent ces processus tels que des chocs répétés, une lésion trop importante ou encore un dysfonctionnement organique alors l’os ne se reforme pas solidement. Nous pouvons faire appel aux soins énergétiques pour soutenir l’auto-guérison dans ce genre de cas. Voyons ce que ces derniers peuvent apporter dans cet exemple ainsi que les enjeux pour la personne soignée.
Dans la première étape d’auto-guérison, les chairs doivent se reformer pour protéger le tour de la blessure. Les défenses immunitaires oeuvrent pour empêcher l’infection. La douleur se concentre avec l’accumulation de sang et l’atteinte du réseau nerveux. Le praticien peut orienter le passage de l’information de manière à stopper la stagnation des fluides physiologiques et énergétiques. Ceci aura deux conséquences. D’une, la diminution de la souffrance par le relâchement. De deux, le nettoyage de la plaie par la favorisation de la circulation sanguine et les échanges organiques. Lors de la seconde étape, l’apport d’énergie et de liquide vitalise les tissus afin de reformer correctement l’endroit lésé. Ici encore, l’énergéticien pourra renforcer la concentration en nutriments et la stabilisation des structures. Grâce à une conscience et une présence accrue, l’organisme cherchera les meilleures solutions et procédera avec grande efficacité. Enfin, dans la troisième étape, la stimulation des rôles organiques notamment au niveau des reins qui renforcent les moëlles fournira un support adapté à une parfaite reconstruction.
Nous pouvons également observer la sphère psychique sur laquelle le guérisseur joue son rôle. Bien qu’il n’aborde pas l’aspect personnel de manière psychanalytique, le thérapeute organise les structures émotionnelles par l’impact sur le système de cristallisation du corps. En effet, chaque expérience imprime son empreinte dans notre chair. Les blocages et maladies en tout genre manifestent toujours cette réalité. Dans l’exemple d’un os cassé, imaginons que ce soit le tibia. Cette fêlure indique une perte de mobilité dans la vie. Ce pilier ne se trouve pas aussi solide que prévu. Je peine à résoudre les difficultés actuelles. Perdu, j’ai trop enduré et cette partie de moi s’est brisée. L’approche de l’énergétique invite à un retour sur soi. Par ce contact avec notre intimité, nous résolvons des maux inconscients. En libérant des structures figées et anciennes, nous nous autorisons à avancer dans le quotidien. Cette relation entre corps et mental amène une prise de conscience nécessaire à la bonne tenue de mon être. L’énergie ramène à l’essentiel.
Nous avons vu à travers une situation particulière comme le travail énergétique favorise l’auto-guérison. Avec l’équilibre des aspects physiques et mentaux, nous observons un mouvement global vital. Le système informationnel fluctue et s’adapte à la situation du moment. Cette flexibilité non intrusive laisse le temps à la personne d’intégrer les différents enjeux conscients et inconscients. En retrouvant un espace de liberté où tout peut s’exprimer, l’auto-guérison s’accélère par une expérience du meilleur chemin possible. Bien que l’explication ne puisse satisfaire notre curiosité intellectuelle complètement, cette approche holistique ouvre des perspectives humaines des plus intéressantes. En ramenant à une réalité cohérente, l’accident ou la maladie expriment une voie pour l’individu, un rappel à lui-même. Si ce dernier écoute et vit ce mouvement en harmonie avec ses forces profondes alors le miracle peut opérer.
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